Réussir sa vie : Comprendre et surmonter les obstacles au changement
Nous avons tous le droit de vouloir réussir notre vie, c’est ce que souhaite la plupart d’entre-nous, et ce dans n’importe quel domaine : familial, professionnel, financier, etc.
Mais on peut parfois se dire que nous avons raté le coche, raté notre vie, que si l’on avait fait ceci ou cela les choses auraient surement été autrement.
On vit alors dans le regret du passé et on se nourrit d’une souffrance où l’on pense que rien ne pourra changer, que les choses sont comme ça, etc.
Nous avons tous des parcours de vie uniques, façonnés par les expériences, les défis et les triomphes qui nous sont propres. Cependant, peu importe d'où nous venons ou ce que nous avons traversé et qui nous sommes, il est essentiel de se rappeler que nous avons tous le droit à la réussite.
Le passé est figé, on ne peut le réécrire. C’est un fait établi pour beaucoup, bien que dans le milieu scientifique certains concepts sur la question du temps soient remis en question !
Savez-vous que notre futur est également écrit ? Voici pourquoi.
Lors de notre naissance nous sommes conditionnés par un patrimoine génétique, familial, culturel et social, ainsi que par l’environnement prénatal et un contexte historique.
Ces divers facteurs interagissent de manière complexe pour façonner au fil des ans qui nous deviendrons car nous le sommes déjà de manière intrinsèque. L’avenir serait donc déjà écrit.
Pour Philippe Guillemant, ingénieur physicien au CNRS de Marseille, spécialiste en intelligence artificielle, notre avenir serait même déjà réalisé. C’est en tous cas son constat après des années de recherche sur la théorie du temps.
Il dit tout de même que notre futur est déjà réalisé mais pas de manière définitive. D’après ses propos le futur peut bouger, et je suis tout à fait en accord avec ce principe.
Pour évoquer cela il cite en exemple l’idée du GPS, où notre trajectoire est établie à l’avance. C’est-à-dire tout ce que l’on va faire pour y arriver, mais qu’il subsiste néanmoins la possibilité de changer la trajectoire du GPS, et ce, de deux manières.
La première étant de changer la destination, la seconde tout simplement en changeant de parcours. Le GPS nous dit d’aller à droite et nous choisissons d’aller à gauche.
Oui, vous l’aurez compris, il s’agit du fameux « libre arbitre ». Mais si dans les faits cela paraît simple, il est plus compliqué de le mettre en pratique. Pour cela il nous faut revenir à la compréhension du temps.
Au fil du temps nous avons ancré dans notre cerveau, avec l’éducation, que le temps est linéaire. Philippe Guillemant affirme qu’il a été scientifiquement prouvé que le futur est déjà réalisé car le présent n’existe pas.
Les travaux réalisés avec les horloges atomiques ont montré que les équations justifient d’une certaine manière le voyage dans le temps car elles se révélaient exactes.
Philippe affirme que si nous envoyons un astronaute très loin dans l’espace et qu’il revenait sur Terre cent ans plus tard, lui, n’aurait potentiellement vieilli que d’un an. Cela a été vérifié et démontrerait donc que le présent n’existe pas, ou du moins qu’il n’a pas de sens physique. Il n’a de sens que pour la conscience que nous en avons.
Il n’est pas facile de le concevoir dans notre esprit étriqué, mais je pense que cela pourrait expliquer par exemple les cas de lévitation ou de personnes se rappelant de leur dernière vie avant de naître, les trous de vers, etc.
Je me souviens quand j’avais huit ans, où j’avais beaucoup plus la tête dans les étoiles. J’avais conscience qu’avant de naître j’étais ailleurs. Je ne savais pas qui, mais je savais au fond de moi que je venais d’ailleurs.
Pour en revenir à notre sujet, la théorie de Philippe consiste à dire que notre futur est parfaitement configuré à tout instant, mais qu’il peut changer à la manière du GPS (trajectoire, destination). Il dit aussi que par conséquent tout se passe comme s’il n’était pas complètement configuré, comme si finalement il pouvait changer. Donc, qu’il n’existe pas vraiment, sauf qu’il existe, et que la conséquence que ça a, c’est qu’il peut influer sur le présent.
Il précise que c’est là le point clé, car le fait que le futur puisse influencer le présent a des conséquences importantes. Il dit que le présent tel que nous le concevons, le temps qui passe et le fait que le futur serait en train de se créer aujourd’hui, est faux. Il y aurait un éternel présent englobant à la fois le passé et le futur. Bref, que le passé et le futur sont contenus dans le présent, l’éternel présent. Et c’est là que ça devient intéressant, car il dit que même si nous voulions changer quelque chose à notre vie, nous ne parviendrions pas à modifier cette trajectoire déjà réalisée (le futur). Pourquoi ?
Il est nécessaire de se connecter à son soi profond pour modifier notre futur, ou tout simplement que d’autres personnes changent le leur pour que ça ai une incidence sur le nôtre, mais aussi que nous sommes généralement passifs devant les changements qui ont lieu dans le futur.
Notre difficulté viendrait d’un conditionnement qui nous nourrit, et que nous ne prendrions pas le risque d’en sortir. Oui, vous savez, notre fameuse zone de confort !
Il est tout à fait normal qu’une personne ayant un bon travail ne prenne pas le risque de démissionner avec les dangers que cela comporte. Cette personne ferait ce choix juste pour prouver que l’on est capable de changer notre futur ?
D’autant plus qu’on risque de lui opposer le fait que finalement, dans sonfutur, s'il était écrit, qu'il ferait cette bêtise.
Alors, ce libre-arbitre, est-il réel ou quelque chose guide nos choix ?
Pour Philippe il s’agit des deux. Nous ne serions pas réellement libres comme nous pourrions le penser. Le libre-arbitre ça s’apprend, ça se travaille, ça se conquiert. Et justement, cela implique la connexion à son soi profond.
Nous avons effectivement un soi qui est une conscience bien plus grande que nous, et c’est là que rentre en jeu la nécessité de considérer notre vie dans un cadre général de toutes nos vies. Cela implique par exemple la vie après la mort, etc.
Philippe dit que la mort n’existe pas puisque notre vie existe déjà. Selon la théorie de « l’univers bloc », notre vie existerait avant même que l’on soit né. Elle existerait même après que l’on soit mort. Cela ne veut pas dire que l’on est encore vivant dit-il, mais que si l’on veut trouver un sens à cette réalité il faut introduire la notion d’incarnation.
La conscience n’est pas le cerveau. Et si l’on admet que notre vie a un sens, il est nécessaire de se positionner sur le fait que nous avons de multiples vies et que nous aurions même des vies simultanées dans le futur, dans le passé, que nous pouvons nous réincarner dans l’une ou dans l’autre, etc.
Là je l’avoue, j’ai plus de mal à le suivre, mais pourquoi pas !
L’important dit-il, est de savoir que nous avons une âme qui a plusieurs vies, et que ce qui compte est de savoir se connecter à qui on est vraiment, se connecter à cette âme là. Et lorsque l’on se positionne dans ce cadre supérieur, que l’on est en capacité de se connecter, on peut ressentir par exemple la joie de découvrir qui l’on est, de découvrir notre vocation, la joie d’avoir une idée pour changer quelque chose dans notre vie parce qu’on a eu telle intuition, etc.
C’est dans ces cas-là qu’un nouveau futur potentiel se présente, et que si l’on s’emploi à se l’approprier, à le vibrer, à ce moment-là ce futur nous attire naturellement plus que l’ancien, et c’est alors qu’il se produit des hasards, des synchronicités, des rencontres qui montrent que l’on a changé notre futur.
Mais ce n’est pas par la simple volonté que l’on peut modifier notre futur, car notre mental est prisonnier du temps qu’il s’imagine. Il est le créateur du temps linéaire, et le temps n’existant pas en physique, il n’y a que l’éternel présent où le temps n’existe pas.
Pour le mental, il n’y a pas de libre arbitre car il est victime du conditionnement, de l’enfance, du bagage émotionnel, etc.
Le libre-arbitre existe au sens spirituel. Nous avons la possibilité de nous référer à notre ego ou à notre ressenti, notre moi profond où il nous sera alors possible de prendre des risques, d’oser faire des choses qu’on n’a jamais faites, car on aura capté une information qui ne vient pas du mental : l’intuition.
Alors à ce moment-là nous sommes créateurs de notre réalité et nous attirons donc un autre futur.
Oui, d’accord vous allez dire. Et c’est vrai, ce n’est pas aussi facile que certains nous le vendent dans les mouvances spirituelles comme le New Age. Il ne suffit pas de visualiser que nous sommes riches et d’attendre pour le devenir. Ce serait bien trop facile !
Afin de pouvoir se réaliser il est nécessaire de « travailler » ne serait-ce qu’un minimum. Le but est de pouvoir suffisamment se déconnecter du mental pour laisser place à l’intuition. Comment ?
La première chose à faire est de ne pas avoir de certitudes car elles tuent la créativité. Chaussez ensuite vos baskets préférées et allez balader dans la nature, allez au contact des arbres. La nature permet de nous recentrer, de nous reconnecter à notre soi profond.
Lorsque j’étais plus jeune, la trentaine, j’ai perdu la foi, j’ai perdu cette connexion. J’ai ressenti cet appel de la nature comme lorsque Moïse est monté au Mont Sinaï ou bien Jésus qui a erré pendant quarante jours dans le désert. C’est une comparaison pour décrire cet appel bien sûr !
Alors je suis allé dans la nature, j’y ai campé, j’ai traversé les massifs tout autour de Marseille, certains des Alpes. Non seulement j’y suis allé dans la nature, mais je m’y suis parfois « installé » plusieurs jours afin de vraiment me laisser imprégner par son essence. Oui, il y a une part de miracle dans la nature.
Lorsque vous êtes dans la nature, pensez à respirer, à vous laisser envoûter par les différentes essences, observez, et observez encore. Au plus vous observerez et au plus vous serez connecté. Vous pouvez y marcher pieds nus dans l’herbe, y observer un joli coucher de soleil, y méditer ou y pratiquer des activités telles que le yoga ou encore le taï chi chuan, etc.
Chez vous, tournez-vous vers des lectures sur le bouddhisme, mettez-vous une belle musique de relaxation pour vous détendre et lâcher-prise. Laissez-vous inspirer. Prenez soin de votre corps et de votre mental dans un bain bien chaud avec des huiles essentielles pour réduire le stress et l’anxiété.
Enfin je vous invite à pratiquer une méditation guidée par Sadhguru. Il s’agit d’une méditation favorisant le succès. Je l’ai récemment découverte et elle est franchement géniale.
Je préviens, elle n’est pas de tout repos. Ce n’est pas une méditation où l’on reste passif, mais elle est classée tout public. Je recommande cependant aux personnes qui ont des problèmes au cœur ou d’ordre respiratoire de ne pas aller jusqu’au bout de l’exercice respiratoire haletant. Sinon, laissez-vous guider.
J’espère que cet article vous a apporté des connaissances supplémentaires sur le mécanisme qui fait pourquoi nous avons souvent tant de mal à prendre des décisions pour changer des choses dans notre vie. Il ne s’agit pas non plus d’une recette miracle, il n’y en a pas !
Le miracle c’est vous. Vous seul pouvez l’accomplir.
Lien vidéo où j’ai découvert Philippe Guillemant : https://www.youtube.com/watch?v=UhmjRKh-bbs
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